festival d’idées, unique en son genre en France, entièrement dédié au changement global au croisement des sciences, des arts et des sociétés. Il explore, via de multiples formats ouvertS à toutes et tous, les enjeux à relever et les alternatives transformatrices et créatives nés de la crise de l’habitabilité que nous traversons.
…lire la présentation du festival
JEUDI 27 Mars
Le programme
Comment façonner des récits capables de transformer le monde ? Cette rencontre explore les imaginaires qui façonnent nos sociétés et ceux qu’il nous faut réinventer pour un avenir
Le programme
Comment façonner des récits capables de transformer le monde ? Cette rencontre explore les imaginaires qui façonnent nos sociétés et ceux qu’il nous faut réinventer pour un avenir plus juste. À travers la question animale, les logiques d’exclusion et les enjeux écologiques en banlieue, trois voix engagées déconstruisent les structures dominantes et esquissent de nouvelles perspectives. Entre critique et proposition, cette discussion invite à penser ensemble pour tout refaire autrement.
Michel Feher, philosophe, auteur de Producteurs et parasites. L’imaginaire si désirable du Rassemblement national (La Découverte, 2024)
Kaoutar Harchi, sociologue et écrivaine, autrice de Ainsi l’animal et nous (Actes Sud, 2024)
Sanaa Saitouli, experte dans la conception et la mise en œuvre de dispositifs publics et en politique des territoires Quartiers Politique de la Ville, co-fondatrice de Banlieues Climat
Animation : Nora Hamadi, journaliste, productrice de « Douce France » sur France Culture
Prix libre, sur inscription.
Adresse
SALLE PAUL-GARCIN
7 Impasse Flesselles, 69001 Lyon, France
Le programme
Dans le cadre du séminaire : QU’EST CE QUI TIENT EN RÉGIME DE CRISES ? FOCUS SUR LE TERRITOIRE MÉTROPOLITAIN LYONNAIS Une exploration territoriale,
Le programme
Dans le cadre du séminaire : QU’EST CE QUI TIENT EN RÉGIME DE CRISES ? FOCUS SUR LE TERRITOIRE MÉTROPOLITAIN LYONNAIS
Une exploration territoriale, menée par Vianney Delourme, pour rencontrer des lieux et des acteur·rice·s porteur·se·s d’initiatives de résistance aux différentes formes de crises que nous traversons. Il sera question de logement, d’environnement et de climat, de ressources et de liens sociaux, et de construction d’une culture commune.
Une exploration menée par Vianney Delourme : président et cofondateur du média indépendant Enlarge your Paris, qui explore le Grand Paris avec une attention particulière pour la culture, l’écologie, l’économie sociale et solidaire et les loisirs. Il organise également de nombreux événements comme les randonnées urbaines le long des futures lignes du Grand Paris Express, la Transhumance du Grand Paris, Ménage ton canal ainsi que les Rencontres de l’arbre.
DÉPART à 10h00 à La tablée des gones, 27 rue Verlet Hanus, Lyon 69003 :
“Crise sociale : prévenir et réagir par la solidarité” avec Valentine Berlucchi (Centre Communal d’Action Sociale).
“Crise du logement : coopérer pour habiter” avec Yannick Lecompte (Coopriétaires) ;
35’ de marche
ÉTAPE 2 : 11h05 au Jardin du musée des Beaux-Arts, 20 place des Terreaux, Lyon 69001 :
“Crise environnementale : comment vivre en canicule” avec Zoé Gaboriau (chargée du Plan Climat de la Ville de Lyon et des dispositifs Jeunesses Lyon 2030) ;
“Crise sociale : lieux de résistance” avec Julie Bernard (Lalca).
15’ de marche
ÉTAPE 3 : 11h50, Place Chardonnet, Lyon 69001 :
“Crise environnementale : rendre aux sols leur perméabilité” avec Elisabeth Sibeud (Responsable du pilotage assainissement, de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations à la Métropole de Lyon) et Pierre Athanaze (Vice-président Environnement, Protection animale et Prévention des risques de la Métropole de Lyon)
5’ de marche
ÉTAPE 4 : 12h15, au 27 rue des Tables-Claudiennes, Lyon 69001 :
“Crise des ressources : optimiser ce qui est disponible ” avec Hichem El-Garrach Balandin (Cagibig).
ÉTAPE 5_ 12h30 rue des Tables-Claudiennes au niveau du Jardin des Plantes, Lyon 69001 :
“Crise des récits : créer une culture commune des transitions” avec Chloë Vidal (Adjointe Démocratie locale et redevabilité, Évaluation et prospective, Universités, recherche et coopérations de la Ville de Lyon) et Pablo Jensen (École normale supérieure de Lyon, Fabrique des questions simples).
Prix libre, sur inscription.
50 personnes
Adresse
Départ : La Tablée des Gônes
27 rue Verlet Hanus 69003 Lyon
Le programme
Dans le cadre du séminaire : QU’EST CE QUI TIENT EN RÉGIME DE CRISES ? FOCUS SUR LE TERRITOIRE MÉTROPOLITAIN LYONNAIS Dans un monde
Le programme
Dans le cadre du séminaire : QU’EST CE QUI TIENT EN RÉGIME DE CRISES ? FOCUS SUR LE TERRITOIRE MÉTROPOLITAIN LYONNAIS
Dans un monde fluctuant, la posture d’adaptation est-elle suffisante pour faire face aux crises, ou doit-on lui préférer celle de l’adaptabilité ? Deux mini-conférences suivies d’un échange.
Armêla Braun, responsable “Sûreté Sécurité Gestion de Crise” à la Métropole de Lyon
Olivier Hamant, biologiste, chercheur à l’INRAE, au sein de l’École normale supérieure de Lyon, et directeur de l’institut Michel Serres ; auteur notamment de De l’incohérence. Philosophie politique de la robustesse (Odile Jacob, 2024)
Discutant·e·s :
Jérémy Camus, vice-président « Politique agricole et alimentation » de la Métropole de Lyon
Benjamin Pradel, sociologue et urbaniste, spécialiste de l’urbanisme transitoire et cofondateur d’Intermède
Animation :
Valérie Disdier, Cité Anthropocène
Lou Herrmann, Cité Anthropocène
Pierre Houssais, Métropole de Lyon
Prix libre, sur inscription.
Adresse
SALLE PAUL-GARCIN
7 Impasse Flesselles, 69001 Lyon, France
Le programme
Dans le cadre du séminaire : QU’EST CE QUI TIENT EN RÉGIME DE CRISES ? FOCUS SUR LE TERRITOIRE MÉTROPOLITAIN LYONNAIS Les réactions aux
Le programme
Dans le cadre du séminaire : QU’EST CE QUI TIENT EN RÉGIME DE CRISES ? FOCUS SUR LE TERRITOIRE MÉTROPOLITAIN LYONNAIS
Les réactions aux crises sont aussi des réactions discursives : être à la hauteur des enjeux pose la question de nos représentations et notre capacité à élaborer des récits capables de nous mettre en action de résistance. Deux mini-conférences suivies d’un échange.
Pierre Cornu, historien, directeur de recherche à INRAE Clermont-Ferrand, et président de Cité Anthropocène
Nicola Delon, architecte et cofondateur de Encore Heureux Architectes, auteur de Dans le mur (Premier Parallèle, 2024)
Discutant·e·s :
Marianne Coudert, pilote “Bassin Lyonnais” et “Alpes” pour la Convention des Entreprises pour le Climat
Vianney Delourme, journaliste et cofondateur de Enlarge your Paris
Béatrice Vessiller, deuxième vice-présidente de la Métropole de Lyon, en charge de l’urbanisme et du cadre de vie
Animation :
Valérie Disdier, Cité Anthropocène
Lou Herrmann, Cité Anthropocène
Pierre Houssais, Métropole de Lyon
Prix libre, sur inscription.
Adresse
SALLE PAUL-GARCIN
7 Impasse Flesselles, 69001 Lyon, France
VENDREDI 28 Mars
Le programme
Bucolique ou aride, naturelle ou façonnée, la beauté intrigue, fascine et questionne. À l’heure de l’Anthropocène, comment redéfinir ses canons ? Comment nous relie-t-elle au vivant ? A-t-elle
Le programme
Bucolique ou aride, naturelle ou façonnée, la beauté intrigue, fascine et questionne. À l’heure de l’Anthropocène, comment redéfinir ses canons ? Comment nous relie-t-elle au vivant ? A-t-elle une fonction vitale, biologique ? Entre identités, esthétiques du chaos et paysages en mutation, artistes, auteur·rice·s et chercheur·euse·s explorent ce qui, du beau, persiste et nous transforme. Une soirée de lectures et performances mise en musique par Vahan Soghomonian.
Edie Blanchard, réalisatrice, directrice artistique, journaliste, et autrice de Bimbo (JC Lattès, 2024)
Sabrina Da Silva Medeiros, qui vit et compose avec les marges, reconstituant des mémoires à travers des gestes rituels, des codes urbains et des installations hybrides
Yana Dombrowsky M’Baye, chercheuse et éducatrice pluridisciplinaire, qui explore à travers l’image en mouvement, l’installation et la fabrication de talismans, les notions d’appartenance, de mémoire et d’interculturalité postcoloniale
Raphaëlle Guidée, professeure de littérature à l’Université Paris 8, autrice notamment de La ville d’après. Détroit, une enquête narrative (Flammarion, 2024)
Olivier Hamant, directeur de l’institut Michel Serres, biologiste et chercheur à l’INRAE de l’ENS Lyon, auteur notamment de De l’incohérence. Philosophie politique de la robustesse (Odile Jacob, 2024)
Naomi Lulendo, artiste interdisciplinaire dont le travail explore les liens entre architecture, design, corps et mystiqu
Léo Magnin, sociologue, chargé de recherche au CNRS et membre du Laboratoire LISIS, auteur de La vie sociale des haies (La Découverte, 2024)
Juliette Rousseau, journaliste, traductrice, éditrice, militante et autrice notamment de Péquenaude (Cambourakis, 2024)
Vahan Soghomonian, artiste multidisciplinaire qui crée des instruments hybrides mêlant observation, mesure et musique
Animation :
Géraldine Mosna-Savoye, productrice de l’émission « le Souffle de la pensée » sur France Culture
Prix libre, sur inscription.
Adresse
SALLE PAUL-GARCIN
7 Impasse Flesselles, 69001 Lyon, France
Le programme
Quel peut être l’apport du design aux questions de mobilité, de vieillissement, d’alimentation, d’accès aux services et aux réseaux d’information et de distribution, de conflits d’usages entre populations
Le programme
Quel peut être l’apport du design aux questions de mobilité, de vieillissement, d’alimentation, d’accès aux services et aux réseaux d’information et de distribution, de conflits d’usages entre populations et autres problèmes qui se posent de manière accrue en milieu rural ? Inversement, quelles opportunités la campagne offre-t-elle – dans son rapport au temps, aux milieux, aux savoir-faire, à la solidarité, aux échelles – au design dans ses expérimentations sur nos façons de vivre et d’habiter ?
Sara de.Gouy, designeuse d’espace, architecte et plasticienne
Antoine Fenoglio, designer et directeur du programme « Climat de soin », auteur d’Éthique et design. Pour un climat de soin avec Cynthia Fleury (Vrin, 2024)
Marcela Mussi, ingénieure industrielle et psychanalyste, commissaire associée de l’exposition FairPlay (2024), une carte blanche dédiée aux liens entre design et inclusion
Arthur Bel, architecte de l’Atelier du Rouget
En présence de :
Léo Magnin, sociologue, auteur de La Vie sociale des haies (La Découverte, 2024)
Juliette Rousseau, autrice et éditrice, autrice de Péquenaude (Cambourakis, 2024)
Animation :
Florence Cortat Roller, designer graphique, co-directrice des Éditions deux-cent-cinq
Prix libre, sur inscription.
Adresse
SALLE PAUL-GARCIN
7 Impasse Flesselles, 69001 Lyon, France
Le programme
Quels choix structurent une bande dessinée lorsqu’elle parle d’économie contemporaine ou de figures historiques ? Comment ce médium peut-il raconter le passé, le présent, et inspirer l’avenir ?
Le programme
Quels choix structurent une bande dessinée lorsqu’elle parle d’économie contemporaine ou de figures historiques ? Comment ce médium peut-il raconter le passé, le présent, et inspirer l’avenir ? L’autrice partage en images son approche de la vulgarisation des sciences humaines et sociales, des processus de création où s’entrelacent connaissance, information et puissance d’immersion du récit.
Ludivine Stock, scénariste, dessinatrice de bande dessinée et graphiste, autrice avec Thomas Porcher et Raphaël Ruffier-Fossoul, de L’économie pour les 99% (Stock, 2024)
Prix libre, sur inscription.
Le programme
Comment dire la terre, la donner à sentir et surtout pourquoi ? Autrice de Péquenaude et La vie têtue, deux textes poétiques avec un fort ancrage territorial, Juliette
Le programme
Comment dire la terre, la donner à sentir et surtout pourquoi ? Autrice de Péquenaude et La vie têtue, deux textes poétiques avec un fort ancrage territorial, Juliette Rousseau explorera dans cette masterclass les implications artistiques et politiques de cette littérature inscrite dans le lieu.
Une masterclass avec Juliette Rousseau : née en 1986 dans un petit village de Haute-Bretagne. Tour à tour autrice, journaliste, traductrice, éditrice et militante, elle explore différentes formes d’écriture et leurs potentiels émancipateurs. Récemment, elle a choisi de revenir habiter le hameau de son enfance. La Vie têtue est le fruit de ce retour aux racines, et son premier roman (Cambourakis, 2022). Elle publie en 2024 Péquenaude chez Cambourakis.
Prix libre, sur inscription.
Adresse
SALLE PAUL-GARCIN
7 Impasse Flesselles, 69001 Lyon, France
Le programme
Comment raconter les mondes complexes, fragiles qui se recomposent au cœur des ruines du capitalisme ? Où trouver les récits qui permettent de considérer le monde d’une manière
Le programme
Comment raconter les mondes complexes, fragiles qui se recomposent au cœur des ruines du capitalisme ? Où trouver les récits qui permettent de considérer le monde d’une manière telle que la destruction en masse du vivant n’aille plus de soi ? En s’appuyant sur une décennie d’enquête narrative sur les récits de la banqueroute de Detroit, Raphaëlle Guidée met à l’épreuve les imaginaires de l’effondrement et les utopies d’un monde post-fossile.
Raphaëlle Guidée, professeure de littérature à l’Université Paris 8, autrice notamment de La ville d’après. Détroit, une enquête narrative (Flammarion, 2024)
Prix libre, sur inscription.
Le programme
Peut-on comprendre la transition écologique, les problèmes et les espoirs qu’elle soulève, à partir des haies ? C’est le pari que fait Léo Magnin, sociologue au CNRS, à
Le programme
Peut-on comprendre la transition écologique, les problèmes et les espoirs qu’elle soulève, à partir des haies ? C’est le pari que fait Léo Magnin, sociologue au CNRS, à partir d’une enquête au long cours. Il explore les pratiques qui organisent la plantation, l’arrachage, la connaissance et l’usage des haies. Suivre le dédale du bocage éclaire les zigzags de l’histoire qui configurent les contradictions de notre présent, mais aussi ses tâtonnements prometteurs.
Léo Magnin, sociologue, chargé de recherche au CNRS et membre du Laboratoire LISIS, auteur de La vie sociale des haies (La Découverte, 2024)
En écho au séminaire “Ce que le design fait à la ruralité, et inversement”
Prix libre, sur inscription.
Adresse
SALLE PAUL-GARCIN
7 Impasse Flesselles, 69001 Lyon, France
Le programme
Au programme de ce vendredi, un plateau consacré à l’architecture avec Arthur Bel (Atelier du Rouget), Laurent Graber et Antoine Trollat (LFA) et Léo Urli et Antoine Begel
Le programme
Au programme de ce vendredi, un plateau consacré à l’architecture avec Arthur Bel (Atelier du Rouget), Laurent Graber et Antoine Trollat (LFA) et Léo Urli et Antoine Begel (Commune).
3 ateliers, 3 générations d’architectes qui se caractérisent par la recherche, l’exploration, l’expérimentation. Nous discuterons avec eux de la notion d’engagement. Qu’est-ce que cela veut dire de pratiquer une architecture engagée aujourd’hui et 20 ans, 10 ans, 5 ans après la création de leurs ateliers ? Evidemment les enjeux et mutations contemporains impliquent des évolutions dans les pratiques, de quelles natures sont-elles ? Où en sommes-nous des pratiques collaboratives, du réemploi, de l’artisanat et de l’évolution des cadres de commandes ? Qu’ont-ils à dire aux jeunes qui sortent d’école en 2025 sur la pratique et sur la discipline architecturale ?
Retrouvez l’intégralité du programme de Radio Anthropocène ICI !
Cette émission est enregistrée en public (entrée libre au collège truffaut) et diffusée en direct ici.
Le programme
À l’heure d’une prise de conscience des bouleversements climatiques liés aux actions des humains sur leur environnement, il s’agit d’observer comment s’organisent, résistent ou se réinventent les structures
Le programme
À l’heure d’une prise de conscience des bouleversements climatiques liés aux actions des humains sur leur environnement, il s’agit d’observer comment s’organisent, résistent ou se réinventent les structures paysagères traditionnelles. Les travaux de Bertrand Stofleth sont une exploration de différentes formes de domestications et d’exploitation des écosystèmes, des nouvelles formes d’habitabilités de ces territoires qui traversent et bousculent les identités de nos paysages.
Bertrand Stofleth, artiste et photographe, auteur notamment de Paysages Usagés (Building Books, 2024, co-réalisé avec Geoffroy Mathieu) et La Vallée (Spector Books, 2024, co-réalisé avec Nicolas Giraud)
Prix libre, sur inscription.
Le programme
Puisque notre monde est toujours plus fluctuant, nous avons besoin d’une intelligence renouvelée de nos modes de vie, de leurs ressources matérielles et immatérielles et de leur emploi
Le programme
Puisque notre monde est toujours plus fluctuant, nous avons besoin d’une intelligence renouvelée de nos modes de vie, de leurs ressources matérielles et immatérielles et de leur emploi parcimonieux. Il s’agit dorénavant de repenser nos environnements sous le prisme de l’attention et de la collaboration. Quelle est notre capacité à résister au temps qui réside dans la transformation, la réinvention possible des espaces et des lieux ?
Laurent Graber et Antoine Trollat, architectes cofondateurs de l’agence Looking For Architecture. Ils publient Looking for architecture. Dialoguer avec les milieux habités en mars 2025 aux Éditions deux-cent-cinq.
Prix libre, sur inscription.
Le programme
Friches, dépotoirs et autres terrains vagues font office de véritables oasis éphémères – souvent le temps d’un projet immobilier – pour les espèces sauvages en milieu urbain. Partez
Le programme
Friches, dépotoirs et autres terrains vagues font office de véritables oasis éphémères – souvent le temps d’un projet immobilier – pour les espèces sauvages en milieu urbain. Partez à la découverte de ces milieux inhospitaliers aux premiers abords et découvrez toute la complexité du vivant en ville. Bref, déchiffrez les friches !
Matthieu Coumoul Llamas, chargé de projets biodiversité urbaine pour l’association Des Espèces Parmi’Lyon.
Rendez-vous devant la Station Mue (Confluence).
Prix libre, sur inscription.
Adresse
Station Mue
155 Cr Charlemagne, 69002 Lyon
Le programme
C’est sûrement un débat qui va animer la gauche de la Métropole de Lyon pour les prochaines élections. Doit-on aller vers plus de grauité pour les TCL ?
Le programme
C’est sûrement un débat qui va animer la gauche de la Métropole de Lyon pour les prochaines élections. Doit-on aller vers plus de grauité pour les TCL ? Si oui, quelles conséquences cela peut-il avoir sur l’évolution du réseau ? Sinon, comment amener les gens vers les transports en commun à l’heure de la ZFE ? Attention, sujet à débat…
Retrouvez l’intégralité du programme de Radio Anthropocène ICI !
Cette émission est enregistrée en public (entrée libre au collège Truffaut) et diffusée en direct ici.
SAMEDI 29 Mars
Le programme
Eduardo Viveiros de Castro et Patrick Boucheron mèneront une réflexion sur les récits qui façonnent notre vision du monde. À travers les enjeux environnementaux contemporains et la montée
Le programme
Eduardo Viveiros de Castro et Patrick Boucheron mèneront une réflexion sur les récits qui façonnent notre vision du monde. À travers les enjeux environnementaux contemporains et la montée des récits apocalyptiques, ils interrogeront comment les visions amérindiennes nous incitent à repenser la notion d’altérité, ainsi que la relation entre l’humain, le non-humain et l’environnement dans une perspective plus globale.
Face aux défis de la crise climatique, comment imaginer un avenir commun au-delà des récits de fin du monde ? L’Amazonie, épicentre des crises écologiques et civilisationnelles, est un lieu crucial pour repenser notre avenir collectif.
Patrick Boucheron, historien, spécialiste du Moyen Âge et de la Renaissance, professeur au Collège de France de la chaire «Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIᵉ – XVIᵉ siècles », il a dirigé l’Histoire mondiale de la France (Seuil, 2017)
Eduardo Viveiros de Castro, anthropologue brésilien reconnu internationalement pour ses recherches sur la métaphysique et les cultures amazoniennes, auteur notamment de Le regard du jaguar – Introduction au perspectivisme amérindien (traduit du portugais (Brésil) par Pierre Delgado, La Tempête, 2021)
Animation :
Julie Clarini, rédactrice en chef de la rubrique « Idées » au Nouvel Obs
En partenariat avec le Centre de Culture Contemporaine de Barcelone (CCCB), en résonance avec l’exposition Amazonies. Le futur ancestral, jusqu’au 4 mai 2025 au CCCB (Barcelone).
Prix libre, sur inscription.
Adresse
SALLE PAUL-GARCIN
7 Impasse Flesselles, 69001 Lyon, France
Le programme
Quel monde viendra ? Est-il juste de donner de l’espoir ? Est-il approprié d’inspirer la peur ? Face à l’urgence climatique, nos perceptions et nos affects connaissent une
Le programme
Quel monde viendra ? Est-il juste de donner de l’espoir ? Est-il approprié d’inspirer la peur ? Face à l’urgence climatique, nos perceptions et nos affects connaissent une profonde transformation et une grande instabilité. Le sentiment de perte du monde est aujourd’hui omniprésent. Déborah Danowski et Frederico Benevides donnent mots, voix et images à un présent chargé d’incertitudes, où les émotions peuvent soit nous paralyser, soit nous aider à provoquer le changement.
Déborah Danowski, philosophe spécialisée dans la métaphysique moderne et militante de la cause de la Terre, autrice notamment de A chuva desmancha todos os fatos: ensaios de filosofia [La pluie défait tous les faits : essais philosophiques] (N-1, 2024)
Animation :
Nicolas Celnik, journaliste indépendant (Libération, Reporterre, Le Monde, Fracas, RFI, RTBF), auteur notamment de Techno-luttes. Enquête sur ceux qui résistent à la technologie (Seuil, 2022), avec Fabien Benoit
Prix libre, sur inscription.
Adresse
SALLE PAUL-GARCIN
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Le programme
Pourquoi les humains s’attachent-ils à des chiens, des oiseaux, des forêts, des lieux sacrés ? Comment tissent-ils autour d’eux des réseaux denses de liens ? Comment expliquer la
Le programme
Pourquoi les humains s’attachent-ils à des chiens, des oiseaux, des forêts, des lieux sacrés ? Comment tissent-ils autour d’eux des réseaux denses de liens ? Comment expliquer la dégradation récente de ces réseaux à travers le monde ? L’anthropologue Charles Stépanoff enquête sur ces questions à partir d’études de terrain menées chez les peuples autochtones de Sibérie et dans différentes régions en France. Il explore aussi de nouvelles façons de revivifier des liens denses au milieu de vie.
Charles Stépanoff, anthropologue, directeur d’études à l’EHESS et cofondateur de l’École paysanne de Lignerolles, auteur notamment d’Attachements. Enquête sur nos liens au-delà de l’humain (La Découverte, 2024)
Prix libre, sur inscription.
Adresse
SALLE PAUL-GARCIN
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Le programme
Après une présentation de son parcours, de son rapport à la bande dessinée et au dessin en général, Laurent Bonneau partagera ses réflexions autour de la BD comme
Le programme
Après une présentation de son parcours, de son rapport à la bande dessinée et au dessin en général, Laurent Bonneau partagera ses réflexions autour de la BD comme document, comme expression de soi, et de la présence désormais des voix « scientifiques ».
Laurent Bonneau, auteur de bande dessinée, peintre, éditeur et vidéaste, auteur notamment de Le bruit de l’eau. Discussions dans la vallée de la Roya (Futuropolis, 2024, avec Alain Bujak).
Le programme
Terme astronomique, l’apogée désigne le point le plus éloigné d’une orbite par rapport à la Terre. C’est aussi un mot syndrome, désignant pour une civilisation un moment de
Le programme
Terme astronomique, l’apogée désigne le point le plus éloigné d’une orbite par rapport à la Terre. C’est aussi un mot syndrome, désignant pour une civilisation un moment de rayonnement sans ombre, éblouissant et pourtant toujours prélude à une chute. À partir de son fond photographique documentaire, le collectif Item propose un atelier d’auto description de cette situation inédite, où notre puissance nous fait entrevoir nos limites et vulnérabilités.
Une expérience collective pour se réaccorder sur une vision partagée du réel et envisager l’arbitrage de choix concrets, à l’heure des réalités alternatives.
Un atelier animé par les membres du collectif Item.
Etienne Maury, photographe navigant entre journalisme, art et sciences, mettant en récit les enjeux écologiques de l’Anthropocène
Hugo Ribes, photographe documentaire, travaillant sur la jeunesse en difficulté issue des quartiers frappés par la pauvreté et la discrimination en France
Philippe Somnolet, photographe et ethnographe, explorant les relations entre humains, milieux et autres vivants
Prix libre, sur inscription.
Le programme
À quel point notre existence humaine est-elle liée à celle des êtres que nous appelons « animaux », comme si nous n’en étions pas nous-mêmes ? Nous croyons
Le programme
À quel point notre existence humaine est-elle liée à celle des êtres que nous appelons « animaux », comme si nous n’en étions pas nous-mêmes ? Nous croyons fermement, contre toute évidence, en notre exceptionnalité. Il s’agira d’examiner les limites fragiles et mouvantes de l’humanité, les affects qui circulent entre êtres humains et autres animaux, la sexualité et le travail partagés, les modes de communication, les tentatives d’hybridation, ainsi que la vulnérabilité et la finitude communes.
Marta Segarra, philosophe, directrice de recherche au Centre de recherches sur les Arts et le langage-CRAL (CNRS/EHESS), autrice de Humanimaux : où placer les frontières de l’humain ? (Hermann, 2024)
Avec le soutien de l’Institut Ramon Llull et en partenariat avec le Centre de Culture Contemporaine de Barcelone (CCCB)
Le programme
Conversation avec Danowski Déborah et Eduardo Viveiros de Castro animée par Jorge Sosa. La limite cosmologique à laquelle la crise planétaire nous confronte conduit inéluctablement
Le programme
Conversation avec Danowski Déborah et Eduardo Viveiros de Castro animée par Jorge Sosa.
La limite cosmologique à laquelle la crise planétaire nous confronte conduit inéluctablement à une question épineuse mais essentielle : pouvons-nous encore imaginer d’autres mondes ? Et si c’est le cas, qui ou quoi occupe la place de ce « nous » pour lequel le monde est monde ? Telles sont les réflexions ouvertes par la philosophe Déborah Danowski et l’anthropologue Eduardo Viveiros de Castro dans leur ouvrage Y a-t-il un monde à venir ? Essai sur les peurs et les fins (Há mundo por vir ? Ensaio sobre os medos e os fins (2014)), dans lequel ils cherchent à diagnostiquer la prolifération de l’imaginaire de la « fin du monde ». Des mythologies, présentes aussi bien dans la culture mondialisée que dans la pensée académique, qui tentent de résoudre cette « séparation » entre « nous » et le monde.
La récente exposition du Centre de Culture Contemporaine de Barcelone, Amazònias. Le futur ancestral, devient ainsi une occasion exceptionnelle de dialoguer avec ces auteur·trice·s autour d’un lieu qui, loin d’être une « forêt vierge » à exploiter ou un « poumon planétaire » à sauver, constitue un conglomérat cosmopolitique qui n’a jamais cessé d’imaginer et de réimaginer ses mondes après plusieurs fins.
Retrouvez l’intégralité du programme de Radio Anthropocène ICI !
Cette émission est enregistrée en public (entrée libre au collège Truffaut) et diffusée en direct ici.
Le programme
Participez à un atelier créatif et engagé mêlant art urbain et militantisme ! Inspiré des affiches créées du collectif Street Art Rebellion, cet atelier vous invite à créer votre
Le programme
Participez à un atelier créatif et engagé mêlant art urbain et militantisme ! Inspiré des affiches créées du collectif Street Art Rebellion, cet atelier vous invite à créer votre affiche en faveur de l’environnement. Ouvert à toutes et tous, il offre une occasion unique d’exprimer vos idées à travers l’art et de sensibiliser pour un avenir durable. Participez à une exposition collective. Ensemble, faisons de l’art un acte militant ! À partir de 7 ans
Julie Dodet, conceptrice et coordinatrice de projets culturels, créatrice de l’association “Nature Humaine”, co-fondatrice et co-coordinatrice de Street Art Rebellion
Prix libre, sur inscription.
À partir de 14h en continu jusqu’à 16h. Prévoir environ 20 minutes pour créer son affiche. Dernier·ère·s participant·e·s accueuilli·e·s jusqu’à 15h40.
Le programme
À travers les siècles, Lyon a évolué, et sa biodiversité avec elle. De 1700 à aujourd’hui, ce nouveau numéro des Rues de Lyon explore comment la nature a su s’adapter
Le programme
À travers les siècles, Lyon a évolué, et sa biodiversité avec elle. De 1700 à aujourd’hui, ce nouveau numéro des Rues de Lyon explore comment la nature a su s’adapter aux transformations de la ville. Des berges sauvages du Rhône au parc de la Tête d’Or, découvrez comment les insectes, les plantes et les animaux ont façonné et été façonnés par Lyon. Une BD qui révèle la ville sous un nouveau jour.
Présentation des planches par son autrice Nina Girardot et Olivier Jouvray. À l’issue de son diplôme obtenu à l’École Émile Cohl, Nina Girardot s’est spécialisée dans la pédagogie et la vulgarisation, domaines qu’elle a particulièrement étudiés lors de son stage au parc de la Tête d’Or. Elle a également acquis une expertise sur la biodiversité, et approfondi ses connaissances sur la faune et la flore. Originaire d’Oyonnax, Olivier Jouvray s’installe à Lyon en 1989 pour s’essayer à la photographie, au graphisme et au web. En 1999, il crée avec son frère Jérôme l’atelier KCS puis en 2002, se lance dans le scénario de bande dessinée. En 2006, il devient professeur de bande dessinée à l’École Émile-Cohl et rejoint aussi l’organisation du LyonBD Festival. En 2013, il participe à la fondation de La Revue Dessinée, magazine trimestriel de reportages en bande dessinée. En 2015, il participe avec l’épicerie séquentielle à la création du mensuel de bande dessinée historique « Les Rues de Lyon ».
Prix libre.
Le programme
L’artiste nous amènera à traverser les espaces et les temps à travers la quête de la beauté qu’il mène depuis ces quinze dernières années. Une étude des fissures
Le programme
L’artiste nous amènera à traverser les espaces et les temps à travers la quête de la beauté qu’il mène depuis ces quinze dernières années. Une étude des fissures de nos mondes, de nos mots, qui avec la puissance de l’imaginaire, nous permet d’en créer de nouvelles et ainsi voir ce qu’il en sort quand on superpose tout.
Vahan Soghomonian, artiste multidisciplinaire, hybridant les instruments d’observation, de mesure et les instruments de musique
Adresse
SALLE PAUL-GARCIN
7 Impasse Flesselles, 69001 Lyon, France
Le programme
Que signifie ouvrir la fabrique urbaine à sa teneur écologique ? Comment le dépassement des limites planétaires reconfigure-t-il l’urbanisme ? Jennifer Buyck nous invite à parcourir des territoires
Le programme
Que signifie ouvrir la fabrique urbaine à sa teneur écologique ? Comment le dépassement des limites planétaires reconfigure-t-il l’urbanisme ? Jennifer Buyck nous invite à parcourir des territoires déroutants où les modalités d’habiter et de penser le futur des lieux de vie sont profondément mises à l’épreuve, à aborder la condition terrestre non comme un apriori mais comme une hypothèse de travail permettant de reconsidérer les dimensions, les domaines et es équilibres de la fabrique urbaine.
Jennifer Buyck, architecte, docteure en esthétique et professeure d’urbanisme et d’aménagement de l’espace à l’Université Gustave Eiffel, autrice de La part terrestre. Ouvrir l’urbain à sa teneur écologique (deux-cent-cinq, 2025)
Prix libre, sur réservation
Le programme
Les femmes sont minoritaires dans toutes les instances d’élaboration du droit et de prise de décision politique. En matière environnementale, leur participation est promue, mais leur place, à
Le programme
Les femmes sont minoritaires dans toutes les instances d’élaboration du droit et de prise de décision politique. En matière environnementale, leur participation est promue, mais leur place, à égalité avec les hommes, dans les organes d’expertise et de gouvernance, reste à concrétiser. Le patriarcat demeure le modèle dominant, y compris lorsqu’il s’agit de construire la transition écologique. Le terme d’androcène, alternative critique à l’anthropocène, permet de mettre en lumière cette réalité.
Isabelle Michallet, professeure de droit à l’Université de Rennes, spécialisée en droit de l’environnement, autrice notamment de Faire face à l’Anthropocène : les voies du droit (deux-cent-cinq, 2023)
Prix libre, sur réservation
Adresse
SALLE PAUL-GARCIN
7 Impasse Flesselles, 69001 Lyon, France
Le programme
Le Feu au Lac, c’est un plateau de stand-up hybride, écolo, avec à chaque fois une thématique différente. À chaque édition, humoristes, poètes et expert·e se succèdent pour
Le programme
Le Feu au Lac, c’est un plateau de stand-up hybride, écolo, avec à chaque fois une thématique différente. À chaque édition, humoristes, poètes et expert·e se succèdent pour raconter des histoires, drôles souvent, instructives parfois, passionnantes dans tous les cas. Pour ce troisième chapitre, en live sur Radio Anthropocène, Jacob et la petite voix invitent 3 humain·es à se rencontrer autour du thème « Amazon·e·s ». Des guerrières mythiques aux géants capitaliste, comment tracer des liens fertiles pour naviguer dans de nouveaux imaginaire ?
Avec Eve TGA, Poulet de Feu, Aigre Douce, Agnès Maemblé et animé par Jacob & Minna-Violette.
Retrouvez l’intégralité du programme de Radio Anthropocène ICI !
Cette émission est enregistrée en public (entrée libre au collège Truffaut) et diffusée en direct ici.
Le programme
Et si on arrêtait de s’engueuler pour, enfin, se parler ? Loin des commentaires haineux sur X, des embrouilles en repas de familles, des contre
Le programme
Et si on arrêtait de s’engueuler pour, enfin, se parler ?
Loin des commentaires haineux sur X, des embrouilles en repas de familles, des contre soirées entre potes qui ne se comprennent plus : On n’est pas Faché‧e‧s, c’est une émission radio en public et un événement musical. L’objectif ? Rassembler des bulles qui ne se croisent pas assez. Accepter des voix dissonantes. Sans tomber dans la discussion de comptoir, scientifiques, politiques, artistes, se rencontrent pour réfléchir, échanger et partager des expériences sur des grandes thématiques de société.
Une heure trente de talk radio en direct et en public, suivie d’une performance musicale live.
No Futur » : Un slogan punk… ou une réalité tangible ?
C’était un cri de rage, une provocation, un refus du conformisme : « No Future », scandé par les Sex Pistols en 1977, exprimait la révolte d’une jeunesse désenchantée face à un monde verrouillé par les élites. Mais aujourd’hui, cette formule résonne avec une force nouvelle, loin du simple nihilisme adolescent. La crise écologique, l’instabilité politique et l’effondrement des perspectives d’avenir rendent cette idée plus actuelle que jamais.
Le réchauffement climatique s’accélère, les catastrophes naturelles se multiplient, et les ressources s’épuisent. Loin des promesses de transition douce, le sentiment d’une planète en sursis s’impose. Peut-on encore inverser la tendance ou doit-on apprendre à vivre avec l’effondrement en toile de fond ?
Montée des extrêmes, défiance envers les institutions, effritement du lien démocratique… Partout, l’incertitude domine. La politique ne semble plus offrir d’horizon, et le repli sur soi remplace les grands récits collectifs. Comment renouer avec une vision commune de l’avenir quand tout semble fragmenté ? La promesse d’un futur meilleur que celui de nos parents ne tient plus. Pour beaucoup, l’impression d’un monde qui se referme remplace celle du progrès. Doit-on se résigner ou redéfinir nos ambitions ?
Le punk nous apprend une chose : si le futur n’existe pas, alors il est à inventer.
Une discussion avec Adrien et Suzy du collectif Enfant Pneu, un label de musique DIY aux influences rock/punk/expériementales qui abrite pas loin de 13 artistes et compte 31 sorties sur Bandcamp : projets et compilations. Suzy est derrière le projet “Point du Suture” : “ça taillade le cuir et ça te le rafistole en ballades barbelées, c’est un grand coup de barre dans la nuque en doc 27 trous, c’est une chanson d’amour pour les égouts. c’est des boîtes a rythme franchement pas drôles, des loops bancales et des souffles de pédales pour une déambulation bien feutrée de la chambre au supermarché.” Elle est aussi tatoueuse et DJ. Patrick Boucheron, historien spécialiste du moyen-âge, et entre autre de multiples activités, producteur sur Radio France, co-scénariste de la cérémonie d’ouverture des JO 2024 et auteur de l’ouvrage Le temps qui reste, un essai aux Éditions du Seuil, 2023. Et Benjamin Patinaud – Chaîne Bolchegeek – journaliste, vidéaste qui analyse et décrypte les imaginaires colportés par la culture populaire à l’aune des réalités politiques.
Accompagné par une chronique de EVE TGA.
Une émission de Radio Anthropocène portée par Camille Viguié (journaliste musicale indépendante) et Florian Fompérie (journaliste à Radio Anthropocène).
Retrouvez l’intégralité du programme de Radio Anthropocène ICI !
Cette émission est enregistrée en public (entrée libre au collège Truffaut) et diffusée en direct ici.
DIMANCHE 30 Mars
L’Anthropocène au cinéma
On le sait, le cinéma et le documentaire sont des formes d’art parmi les plus influentes de la société contemporaine. Grâce à la narration visuelle, ils peuvent façonner et refléter la société, éduquer, influencer les attitudes culturelles ou encore affecter les systèmes politiques et économiques. Depuis la 1ère édition du festival À l’École de l’Anthropocène, des créations cinématographiques ou documentaires, au travers de collaborations répétées avec le cinéma Comoedia, sont systématiquement programmées. Nous franchissons un cap, avec une journée entière de programmation qui mettra au contact les enjeux de l’Anthropocène et les œuvres cinématographiques, qui chaque année se saisissent de plus en plus des crises que traversent nos conditions d’existence.
Le programme
Lang revient dans sa ville natale aux portes du désert de Gobi. Alors qu’il travaille pour la patrouille locale chargée de débarrasser la ville des chiens errants, il
Le programme
Lang revient dans sa ville natale aux portes du désert de Gobi. Alors qu’il travaille pour la patrouille locale chargée de débarrasser la ville des chiens errants, il se lie d’amitié avec l’un d’entre eux. Une rencontre qui va marquer un nouveau départ pour ces deux âmes solitaires.
Projection suivie d’un entretien avec Marta Segarra, directrice de recherche au Centre de recherches sur les Arts et le langage-CRAL (CNRS/EHESS) et professeure d’études de genre à l’Université de Barcelone. Ses recherches actuelles portent sur des questions de biopolitique et de posthumanisme. Parmi ses derniers livres : Humanimaux : où placer les frontières de l’humain ? (2024), Comunidades con acento (2021), El món que necessitem / The World We Need (avec Donna Haraway, 2019), Teoría de los cuerpos agujereados (2014).
Et Isabelle Michallet, professeure de droit à l’Université de Rennes, spécialisée en droit de l’environnement au sein du laboratoire IODE (CNRS, UMR 6262). Ses recherches portent sur le droit de la biodiversité, la gouvernance environnementale, les fleuves internationaux. La place des femmes en droit de l’environnement est un sujet qu’elle travaille depuis de nombreuses années. En 2023, elle a publié Faire face à l’Anthropocène : les voies du droit, aux Éditions deux-cent-cinq.
Le programme
Mystérieux et fascinant, le cinéma australien reste encore peu exploré. Beaucoup de ses films ont développé un genre singulier qualifié d’«eco-horror». Proposant une vision à la fois prophétique
Le programme
Mystérieux et fascinant, le cinéma australien reste encore peu exploré. Beaucoup de ses films ont développé un genre singulier qualifié d’«eco-horror». Proposant une vision à la fois prophétique et horrifique, ces pamphlets écologiques prennent comme postulat la vengeance d’un territoire face à une humanité inconsciente de ses méfaits et rongée par une culpabilité post-coloniale. Nature douée d’une volonté meurtrière, animaux pris de folie, légendes apocalyptiques…
Alban Jamin, enseignant en lettres modernes et cinéma, auteur spécialisé en culture populaire, jouant dans le groupe expérimental Berceau des Volontés Sauvages
Prix libre, sur réservation
Le programme
Une discussion avec les auteurs et Youtubers Clothilde Chamussy et Lucas Pacotte, ainsi que le chargé de médiation du service Archéologique de la Ville de Lyon, Jillian
Le programme
Une discussion avec les auteurs et Youtubers Clothilde Chamussy et Lucas Pacotte, ainsi que le chargé de médiation du service Archéologique de la Ville de Lyon, Jillian Akharraz, afin de comprendre comment l’archéologie et l’histoire ancienne nous permettent de mieux cerner les enjeux actuels et la façon d’en parler au plus grand nombre.
Retrouvez l’intégralité du programme de Radio Anthropocène ICI.
Cette émission est enregistrée en public (entrée libre au collège truffaut) et diffusée en direct ici.
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Partons de l’idée que le cinéma est une immense bibliothèque dans laquelle se trouve comme hébergée, encodée, une partie non négligeable des savoirs de l’humanité. Ainsi, il est
Le programme
Partons de l’idée que le cinéma est une immense bibliothèque dans laquelle se trouve comme hébergée, encodée, une partie non négligeable des savoirs de l’humanité. Ainsi, il est tout à fait possible, grâce au cinéma, d’apprendre à survivre dans une forêt particulièrement hostile, d’apprendre à s’évader d’une prison, d’apprendre à devenir riche et célèbre, à piloter un avion, à conquérir l’homme ou la femme de sa vie, à défendre une ville contre les zombies, à voyager dans le futur ou dans le passé, etc., etc., – mais surtout, évidemment, on peut également y apprendre à sauver le monde.
On pourrait émettre l’hypothèse que si nous aimons à ce point le cinéma, c’est parce qu’il nous offre des repères pour vivre dans un monde incertain, compliqué, plein de confusion. Il nous permet de nous orienter grâce à un répertoire extrêmement vaste de situations de vie et de modèle de caractères, de comportements et de problèmes à résoudre.
Avec nos invité.e.s, nous allons nous pencher sur cette capacité du cinéma à nous proposer des récits et des solutions, en parcourant quelques grandes œuvres aussi incontournables que singulières de l’histoire du cinéma, et en croisant nos regards de spectateurs, de curieux et d’humains plus ou moins désorientés de la première moitié du XXIe siècle. »
Avec : Alban Jamin (enseignant en littérature et cinéma), Lili-Violette Pellier (étudiante en cinéma), Jindra Kratochvil (animation)
Le programme
Jeanne quitte quelques jours le stress de la vie urbaine pour aller voir son amie Elisa, récemment installée à la campagne. Au cœur des bois voisins, un château
Le programme
Jeanne quitte quelques jours le stress de la vie urbaine pour aller voir son amie Elisa, récemment installée à la campagne. Au cœur des bois voisins, un château abandonné devenu tiers-lieu, foisonne d’initiatives collectives. Elisa aimerait s’y investir, mais elle manque de temps. Jeanne, en militante des villes, n’y voit aucun intérêt. Quant à Amaury, promoteur en hôtellerie de luxe, le château, lui, veut l’acheter. Tous trois convergent malgré eux vers ce lieu d’entraide et de subversion… Mais combien de temps cet asile d’aujourd’hui pourra-t-il résister à ce monde de fous ?
Projection suivie d’un échange avec Judith Davis – actrice, réalisatrice et cofondatrice du collectif théâtral “L’Avantage du doute” avec Claire Dumas, Simon Bakhouche, Mélanie Bestel et Nadir Legrand en 2007. Maxence Tual les rejoint en 2014. À cinq et sans chef.fe, il et elles écrivent, jouent et mettent en scène des spectacles joués à Paris et en tournée. Encore plus, partout, tout le temps leur dernière création, est encore en tournée cette saison. Judith travaille comme actrice pour le cinéma, la télévision et le théâtre, mais « L’Avantage du doute » reste sa source d’inspiration principale lorsqu’elle décide d’écrire et de réaliser son court-métrage Un grand soir (2015) et son premier long métrage Tout ce qu’il me reste de la Révolution (2019). Va dans les bois, court-métrage écrit et réalisé en 2022 est une double commande de l’Ecole de la Comédie de Saint-Etienne pour la promotion sortante et de la CinéFabrique où Judith aime également être intervenante. Son second long métrage, Bonjour l’Asile, à nouveau écrit sur mesure pour les interprètes de son collectif et toujours produit par Agat films et Apsara films, sortira en 2025.
Et Jennifer Buyck : architecte, professeure d’urbanisme et aménagement de l’espace à l’Université Gustave Eiffel et directrice adjointe du laboratoire de recherche Lab’Urba. Par ses recherches en France et aux Etats-Unis, elle enquête sur la manière dont l’écologie transforme, et pourrait transformer, la fabrique urbaine. Elle est l’autrice aux éditions deux-cent-cinq de La Part terrestre (2025). Par ailleurs, elle a été lauréate de la Villa Albertine à Chicago en 2022.
Animé par Pierre Cornu : directeur de recherche à INRAE Clermont-Ferrand. Formé à l’histoire économique et sociale des mondes ruraux, il a fait évoluer ses thématiques de recherche et d’enseignement vers l’histoire du temps présent, ses enjeux environnementaux et la place des sciences et des techniques dans l’anthropocène. Il est notamment l’auteur, conjointement avec E. Valceschini et O. Maeght d’une Histoire de l’Inra entre science et politique (Quae, 2018) et, sous sa signature, d’une étude d’épistémologie historique des approches systémiques intitulée La systémique agraire à l’Inra. Histoire d’une dissidence (Quae, 2021). Ses recherches actuelles portent sur la crise des temporalités dans l’anthropocène et le potentiel transformateur de l’agir scientifique, dans une relation à refonder avec les sociétés, les institutions et la biosphère. Président de Cité Anthropocène depuis septembre 2023.